Audi et l’esport : performance et précision

Quand l’esport fait son show

Audi Magazine

En moins d’une décennie, l’esport a confirmé sa place parmi les sports de haut niveau, avec des compétitions désormais aussi regardées que le Superbowl ou la Coupe du Monde de football. Supporter de la première heure, Audi soutient de nombreux tournois en Belgique. De League of Legends à Counter-Strike, retour sur la naissance de mythes contemporains.

Quand l’esport fait son show
Le plus grand match de tous les temps

Le plus grand match de tous les temps

2016. Demi-finale du World Championship, à New York, dans un Madison Square Garden comble. À l’affiche : SKT contre Rox. Aucun supporter ne veut manquer ce choc entre les deux meilleures équipes du monde. Et aucun d’entre eux n’oubliera avoir assisté à ce que le monde de l’esport qualifie de plus grand match de tous les temps. À la 32ème minute de la deuxième partie, alors que SKT mène la série 1-0, Rox égalise sur un geste à couper le souffle de Pray, son ADCarry (un des joueurs de la ligne inférieure). Sa flèche de cristal traverse tout le terrain et vient stopper la téléportation du Top Laner de SKT, Duke. Une interception de légende qui fait bondir de stupeur les 18 000 spectateurs présents. Rox perdra finalement la série en 5 matchs et laissera SKT décrocher le titre. Mais à l’instar des années Michael Jordan dans le basket-ball, cette édition 2016 marquera un réel tournant et fera de l’esport un phénomène planétaire. Les athlètes de la souris venaient définitivement d’entrer au panthéon du sport.

Revivez la fin de ce duel historique
De l’ombre à la lumière

De l’ombre à la lumière

Six ans plus tard, les compétitions d’esport sont devenues aussi populaires que celles des grands sports ‘classiques’. Le succès du PGL Major Antwerp 2022 qui s’est déroulé en mai au palais des sports d’Anvers, en a apporté une preuve éclatante. Cette étape de la compétition mondiale de Counter-Strike:GO a réuni la crème de l’élite mondiale autour d’un pactole d’1 millions d’euros de prix. C’est finalement l’équipe internationale basée à Los Angeles Faze Caln qui l’a emporté face aux tenants du titre, les Ukrainiens de Natus Vincere, devant 40 000 fans en délire et plus de 150 millions de spectateurs en ligne. « On recense selon les études environ 500 millions de fans d’esport dans le monde, dont la moitié sont également des joueurs », confirme Sander Van Der Haegen, account manager chez Meta. « Ceux qui pensent que l’esport est pratiqué par une poignée de nerds dans des caves sentant la sueur sont totalement à côté de la plaque. Il s’agit désormais de vraies compétitions de haut niveau avec un encadrement et des entrainements professionnels ».

À quoi tu joues ?

À quoi tu joues ?

Dans le monde de l’esport tout va très vite. Si certains jeux restent indétrônables, d'autres apparaissent ou disparaissent parfois très rapidement. Et tout cela dans des catégories très diverses. Peu de ressemblances en effet entre les dribbles d’une simulation sportive comme FIFA, les stratégies d’un FPS en équipe (First Person Shooter) tel que Counter-Strike ou le récent et très populaire Valorant, les options tactiques d’un MOBA (Multiplayer Online Battle Arena) tel que League of Legends, les délires baroques d’un Battle Royale façon Fortnite ou les improbables figures acrobatiques du football automobile de Rocket League. Les meilleurs joueurs changent eux-mêmes parfois de jeu, à l’image de deux de nos stars nationales ScreaM (Adil Benrlitom) et Ex6TenZ (Kevin Droolans), passés de Counter-Strike à Valorant. Sander Van Der Haegen nous rappelle au passage que la Belgique compte plusieurs figures de l’esport : « Une des mieux rémunérées chez nous n’est pas une joueuse mais une présentatrice et analyste de renommée mondiale. Il s’agit de sjokz (Eefje Depoortere). Le Top Laner actuel de League of Legends pour Team Liquid, une équipe américaine parmi les meilleures au monde, est aussi un Belge. Il s’appelle Bwipo (Gabriël Rau) et a joué également au sein de la top équipe européenne Fnatic durant plusieurs saisons. »

Victoires épiques

Victoires épiques

Les frissons de l’esport ne sont évidemment pas réservés à l’élite. Tout comme dans le football, le tennis ou le hockey, la passion des amateurs est indissociable du succès des pros. « Il y a 6,1 millions de joueurs en Belgique », précise Sander Van Der Haegen. « Dont une grande partie ont entre trente et quarante ans. C’est un vivier dynamique et riche qui ne fait que grandir. »
Loin des performances aux allures parfois inhumaines des artistes du clavier, ils vivent au quotidiens ces ‘victoires épiques’ que la théoricienne et conceptrice de jeux Jane Mc Gonigal décrit depuis plusieurs années comme d’extraordinaires accélérateurs virtuels de nos vies réelles : « Dans le monde du jeu, beaucoup d’entre nous deviennent la meilleure version d’eux-mêmes – prêts à venir en aide aux autres en un clin d’œil, prêts à prendre le temps de résoudre des problèmes complexes, prêts à se relever après chaque échec et à essayer encore et encore. » Alors à vous de jouer et GLHF ! (Good Luck Have Fun, introduction rituelle à toute partie d’esport).

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